Par Madame Fabrice Stéric,
Ministère de l'Indécence

Avec quelques copses, on a pensé qu'on pourrait faire deux ateliers : un sur le coming-out des victimes (entre victimes), un second sur les solidarités possibles et imaginables... Ou quelque chose comme ça.

Le coming-out des victimes
Il est difficile de pouvoir s'exprimer sur les violences sexuées auxquelles nous avons été confrontées parce qu'elles s'incrustent dans nos façons de penser, de voir les choses, de les ressentir. Elles s'incrustent dans nos cervelles et dans nos corps.
L'atelier " coming-out des victimes " pourrait être non-mixte. C'est plus facile de se parler, de s'écouter ou de se comprendre sur des vécus communs. On y parle la même langue. C'est peut-être aussi plus sécurisant de se confier, de tchatcher, dans ces conditions-là... Essayons !
Nous pourrions également y réfléchir sur la façon de se sortir du sentiment de victime. On pourrait y chercher et trouver quelques idées pour le second atelier sur " les solidarités possibles et imaginables avec les personnes victimes de violences sexuées ".
Les solidarités possibles et imaginables - cet atelier mixte pourrait être un atelier de réflexions, et d'actions, pour se permettre de grandir ensemble, avec les différences de nos ressentis.

Proposition d'un ATELIER D'ECRITURE

Certaines d'entre nous doutent sur leur écriture, pensent mal s'exprimer, cafouiller, ou ne pas arriver à mettre leurs idées dans le bon sens.
A plusieurs, en causant et en griffonnant tout en buvant le thé, on devrait pouvoir faire quelques choses de nos doigts de grandes rapporteuses internationales. Ecrire pour le BangBang, pour soi ou pour les autres.